_{Une photo de groupe des participants.} 

Le Programme des relations Islamo- chrétiennes en Afrique (PRICA), en partenariat avec le Département de développement du Conseil danois des missions (DMCDD), a organisé la toute première conférence internationale sur les relations Islamo- chrétiennes en Afrique à Nairobi, Kenya, du 1er au 4 juillet 2019. La conférence a rassemblé plus de 43 délégués de 17 pays d'Afrique.

_{L'ancien conseiller général de PRICA et maintenant consultant de l'organisation, le révérend Dr. Johnson Mbillah, faisant sa présentation lors de la conférence sur les LRC.}

Le Programme des relations Islamo- chrétiennes en Afrique (PRICA), conformément à son objectif global qui souligne l'importance de la liberté religieuse et tout ce qu'elle implique, a organisé une formation internationale de trois jours pour les formateurs des circonscriptions du PRICA et le personnel technique de dix-sept (17) pays africains sur la LRC en partenariat avec le Département danois de développement du Conseil des missions (DMCDD). Le contenu de la formation a abordé les sujets suivants : introduction aux LRC, LRC en tant que droit de l'homme, LBR dans les perspectives théologiques, comment identifier les violations des LRC, compétences en matière de promotion des LRC, relations entre chrétiens et musulmans et LRC, études de cas et partage d'expériences.

_{Les participants, issus de diverses circonscriptions de PRICA à travers le continent, se préparant pour une session lors de la première conférence des LRC à Nairobi, Kenya.}

Ce fut instructif et étonnant d'écouter les divers points de vue des participants, qui s'interrogeaient sur la mesure dans laquelle la religion ou le système de croyance peuvent être libres ou limités. Il était également intéressant de noter que certains des participants ont été impliqués dans la promotion de la LRC dans leurs différents contextes afin d'assurer la paix et la coexistence pacifique. La théorie de l'exclusivisme religieux a été indirectement reprise, certains participants remettant en question l'authenticité et le salut de certains systèmes de croyance tels que l'athéisme, l'humanisme, entre autres. La formation a permis d'acquérir des compétences, des connaissances et d'influencer une attitude positive à l'égard des LRC. Après avoir participé à de nombreuses activités, les participants à la fin ont convenu à l'unanimité que la LRC est un aspect des droits de l'homme, et qu'il est de la responsabilité de chacun de la promouvoir.